Bien qu'elle n'ait pas été le théâtre d'un déchaînement de violence Amiens n'a pas été épargnée par les « troubles de religion » Confrontée à la fracture confessionnelle aux progrès de l'état royal et à une conjoncture calamiteuse la ville fait le choix en 1588 de se ranger sous la bannière de la Sainte Union Au mépris de la fidélité qu'elle devait à la couronne et du traitement de faveur que lui avait valu son statut de ville frontière Amiens a tenu tête au monarque jusqu'à l'été 1594 au prix d'une véritable guerre d'usure dont elle est sortie épuisée mais pas vaincue En fait ce n'est qu'en 1597 que sonne l'heure de la soumission quand la ville perd toutes ses libertés après avoir été prise et reprise par les Espagnols et le premier Bourbon En s'appuyant largement sur les archives communales ce livre s'attache à comprendre l'expérience ligueuse de l'ancienne municipalité amiénoise dans laquelle les royalistes n'ont voulu voir qu'une « république imaginaire » vouée à l'échec Grâce à un
Date de publication15 novembre 2005
Marque EditorialeBELIN
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché
DistributeurUNION DISTRIBUTION - UD
Nombre de pages256
Livre de pocheOui
Notes bibliographiques
Olivia Carpi ancienne élève de l'école Normale Supérieure est maître de conférences à l'Université de Picardie-Jules Verne Elle a dirigé avec Philippe Nivet La Picardie occupée (Encrage Amiens 2005) e