Aux yeux des élites parisiennes, l’affaire semble entendue : il faudrait renoncer au modèle pavillonnaire, écologiquement « insoutenable » et politiquement inflammable. En échange d’une chambre par enfant et d’un bout de jardin, les classes moyennes auraient déserté les centres-villes, sans en mesurer les contreparties individuelles et collectives : dépendance accrue à la voiture, mobilité professionnelle entravée, désertification des centres-bourg, crise du commerce, repli sur soi…
Pourtant, tout indique que le modèle reste un eldorado pour la majorité des Français. Face à un monde mouvant, les atouts de la maison sont immenses : calme, intimité, sécurité, liberté de mouvement, proximité de la nature. Le vrai luxe de demain, c’est bien le pavillon et la maison