J'ai 23 ans, je suis née avec le « droit à la contraception ». On ne m'a pas demandé si j'étais pour ou contre : là n'est d'ailleurs pas l'enjeu. Mais je suis une de ces jeunes impertinentes qui osent poser des questions :
• Quelle est cette fameuse liberté qui se vit dans la dépendance au médecin par l'intermédiaire de la technique ?
• À quoi sert-il d'être disponible en permanence quand le désir est sous contrôle d'hormones artificielles ?
• Au nom de quoi ou de qui les femmes devraient-elles accepter les risques des effets secondaires de la pilule sur leur santé ?
Ma génération est confrontée au nombre désespérant de divorces, aux « pannes » de désir sexuel des couples, aux défis de l'écologie et aux problèmes croissants d'infertilité. Notre génération aspire à une véritable libération, elle veut un moyen de régulation des naissances du XXIe siècle, qui soit au service de l'amour et de la sexualité, respectueux de la vie hu