D’où vient notre envie irrépressible de momifier le présent, cette inflation de clichés aussitôt oubliés ?
Que cache l’engouement pour ces selfies auxquels nous soumettons nos proches, les œuvres des musées et les plus beaux paysages ? Mitrailler est-il une preuve d’amour ? Quel est le danger de numériser notre vie privée ?
Cet essai léger mais sans concession nous invite à réfléchir à notre rapport à l’image et s’intéresse à la manie actuelle de photographier à outrance. Il se destine à ceux qui souhaitent retrouver le plaisir de photographier, aux personnes sensibles aux excès du « tout connecté », aux citoyens avides de « détox