Monique

Claude vient passer quelques semaines de convalescence à Vendeuvre, une petite ville de l'Est, où il a passé son enfance. Il y retrouve Monique, qu'il avait connue petite, et qui est devenue une jeune fille très belle, mais très farouche. L'amour naît entre les deux jeunes gens, mais il se heurte aux replis étranges et obscurs de leurs caractères, à leurs scrupules, à leur orgueil et à leur timidité, et ce n'est qu'après une lutte longue et pénible que Monique accepte enfin d'épouser Claude. Marcel Arland a peint ici deux âmes inquiètes jusqu'au tourment, et comme amoureuses de leurs souffrances. La sobriété, la pudeur du récit, son émotion contenue, et aussi la pureté du style, s'adaptent parfaitement à cette recherche angoissée de soi-même dont Marcel Arland a fait l'un des pôles essentiels de son art très classique.