En 1870, quand Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Maxime Vuillaume a vingt-cinq ans ; il est journaliste et ne cache pas son opposition à l'Empire. En mars 1871, il fonde avec deux associés un journal quotidien appelé Le Père Duchêne, en hommage aux placards de Hébert pendant la Révolution. La feuille quotidienne prend rapidement fait et cause pour les communards, et ne survit pas à l'insurrection qui est étouffée en mai 1871.
De l'enthousiasme des premiers jours à la répression sanglante des journées de mai, des barricades où l'on se bat aux greniers où l'on se cache, de la place Saint-Michel à l'exil en Suisse, Maxime Vuillaume raconte les multiples anecdotes et événements qui ont marqué sa vie de fédéré pendant la Commune.
Quarante ans après, il prend la plume pour livrer ses souvenirs et, grâce à eux, composer une toile impressionniste de la brève vie — soixante-douze jours — de la première révolution prolétarienne de notre temps. Il ne décrit pas
Date de publication04 juin 1999
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché