Martin Bormann est la seule figure majeure du nazisme a n’avoir fait l’objet d’aucune biographie depuis quarante ans. Les rares écrits sur lui se cantonnent à un propos moraliste : Bormann le pire des nazis, plus cruel que Hitler dont il aurait été le « mauvais génie ».
L’auteur utilise de nombreuses archives, en historien, en établissant des faits et en laissant le lecteur tirer ses propres conclusions. Il démontre que Hitler était bel et bien son propre maître en politique. Bormann est son instrument docile. Son ascension, à partir d’une embauche comme secrétaire-dactylographe au siège du Parti nazi à l’âge de 29 ans, tient non pas à l’arrivisme que tous lui prêtent mais à sa foi nazie et à sa capacité de la mettre au service de deux dirigeants successifs, Ru