La police est constituée de chapelles qui souvent s’ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande marge de manœuvre aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s’est solidifiée à l’époque du SAC, le service d’action civique, milice des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Pour la première fois, ce livre raconte comment ces « familles » se sont créées, qu’elles soient fondées sur l’origine géographique (Corses, pieds-noirs, Parisiens…), la politique (RPR, PS, clan Pasqua, « Sarko boys »…), la franc-maçonnerie ou plus récemment le sexe. Une histoire inédite de la Place Beauvau sous la Ve République à travers ses réseaux.
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