Avec Les Dingues de Knoxville, j'ai tenté une comédie burlesque. Un hommage avoué aux Marx Brothers, ou appuyé à Jerry Lewis. Dont le septième des six enfants, l'adopté, Morty pour ne pas le nommer, est d'ailleurs le héros de l'action. Elle, l'action, se passe à Saint-André-du-Loing. C'est dans le Zanskar. Si vous ne le saviez pas, c'est que vous étiez mal informé. Saint-André, ça ne se trouve pas sur un atlas. Certes. Mais le Zanskar, si. Les neuf personnages ont donc les pieds ensablés dans ce désert glacé, mais la tête dans les nuages de Saint-André. Tout est là. A moins que ce ne soit l'inverse. On peut choisir, mais ce n'est pas obligé. C'est comme pour les saisons. Ça saute de l'été à l'hiver à la vitesse grand V, et un Esquimau peut y croiser sans s'étonner un golden boy en robe de chambre ou un pistolero d'Aubervilliers. C'est une pièce que j'ai voulue sans repères ni décalage horaire. Si toutefois vous vouliez absolument vous y retrouver, ce qui serait une attitude vraiment su