Née en 1766, l'agrégation en est venue à incarner un des volets de l'« exception française ». Au départ simple remplaçant, l'agrégé est devenu ensuite le seul professeur titulaire des lycées et le candidat préférentiel à un poste en faculté. Après l'âge d'or de l'entre-deux-guerres, il s'est retrouvé critiqué aussi bien dans le second degré que dans l'enseignement supérieur. L'impératif de l'harmonisation européenne des diplômes a compliqué encore la donne. L'agrégé est-il professeur d'élite ou bien professeur pour les élites, lauréat d'un des plus prestigieux « concours républicains » ou bien « privilégié » bénéficiant d'horaires amoindris ? Et où doit-il enseigner ? En collège et en lycée, comme le suggère l' « agrégation de l'enseignement du second degré »? Dans l'enseignement supérieur, comme le croirait volontiers le béotien se fiant à l'appellation d'« agrégé de l'Université » ? Pourquoi des professeurs d'université mentionnent- ils leur qualité d'agrégé sur les ouvrages qu'ils p
Marque EditorialeBELIN
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché
DistributeurUNION DISTRIBUTION - UD
Date de publication06 septembre 2017
CollectionAlpha
Livre de pocheOui
Notes bibliographiques
Agrégé et docteur en histoire, YVES VERNEUIL a enseigné en collège, en lycée, en classes préparatoires aux Grandes Écoles (hypokhâgne et khâgne), puis à l'Université de Reims comme maître de conférenc