À partir de 1955, peu après le périple qui l'a mené de Genève à Ceylan, Nicolas Bouvier effectue de longs séjours au Japon. Il figure alors parmi les tout premiers "vagabonds" à parcourir à pied ce pays encore méconnu en Europe. Il en ramènera la matière d'un de ses livres les plus célèbres : Chronique japonaise. C'est à Tokyo que l'écrivain devient photographe. "Pour survivre", explique-t-il, il s'essaie au portrait de ses voisins de quartier : vendeur de parapluie, marchande de soupe ou maquerelle... Mais l'écrivain se prend vite au jeu et, lors de ses pérégrinations à travers l'archipel, il s'intéresse à tous les sujets d'une culture populaire qu'il découvre au fur et à mesure qu'il la photographie : la vie des saltimbanques, l'enseignement du sumo, les enseignes peintes, les lanternes, les épouvantails ou les paysages qui "ont toujours l'air d'avoir été arrangés par un antiquaire". Le Japon de Nicolas Bouvier est un pays pauvre d'avant le miracle économique, un monde clos dont les
CollectionPhotographie / Cinéma - Hoëbeke
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché