Après la mort des principaux Réformateurs et jusqu'en 1750, la chrétienté occidentale s'engage dans une profonde transformation. Les Églises, durablement séparées, consolident leur identité propre tout en tenant compte des transformations sociales et politiques. La redéfinition d'un « croire » s'accompagne ainsi d'une volonté de « faire croire » qui concerne les dogmatiques, les théologies politiques, la transmission institutionnelle des savoirs et raffinement des pratiques (catéchismes, dévotions, prédications). On retrouve ici, notamment, Bérulle, Turrettini, Richelieu, Bossuet, Olier ou Grotius. Cependant, c'est la théologie elle-même qui se trouve défiée par la raison dans ses fondements mêmes. Bible, Tradition, miracles et signes supranaturels en général sont réinterprétés dans un sens plus immanent par la « religion naturelle ». Moralisme et mystique se développent comme des alternatives. Spinoza, Cappel, Simon, Bayle, les Bollandistes, Leibniz, Pascal et l'influence du cartésian
CollectionInitiation générales
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché