Entre le retour des papes à Rome en 1420 et la réalisation du «Jugement dernier» de Michel-Ange à la chapelle Sixtine (1512), tout contribue à faire de Rome le principal foyer de la recherche artistique italienne et européenne.
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Cet ouvrage retrace l'histoire d'un siècle non pas de « peinture romaine », mais de « peinture à Rome » : durant tout le Quattrocento (XVe siècle), en effet, Rome voit passer une multitude d'artistes de provenance et de formation très variées mais qui ont en commun d'avoir été appelés par les papes à répondre à de très prestigieuses commandes. Aussi le panorama pictural romain dépasse-t-il de loin le simple contexte local pour rayonner bien au-delà des Alpes. C'est le pape Martin V qui initie cette période glorieuse en faisant volontairement appel à des peintres pour le moins éclectiques : aux dernières influences du gothique international avec Gentile da Fabriano succèdent les oeuvres à la fois réalistes et féériques de Pisa