Dans le droit fil de Femmes qui courent avec les loups, devenu livre-culte et qui continue à parler aux femmes, de bouche à oreille, dans le monde entier, la conteuse et psychanalyste jungienne Clarissa Pinkola-Estès a tissé un texte beaucoup plus court, mais tout aussi riche : La danse des grand-mères. Eh oui, elles dansent, ces grands-mères, qui, on s’en doute, ne sont pas femmes à tricoter dans leur fauteuil au coin du feu. Elles ont des ailes aux talons et elles ouvrent la voie d’un pas incandescent. Car ce sont des incarnations de la sagesse, qui n’a rien à voir avec l’âge. Des « passeuses », des guides, des mentors pour les jeunes générations et les autres. Leur mission, c’est la transmission. Et ce qu’elles ont à transmettre est ceci : « Quand quelqu’un vit vraiment, les autres en font autant. » La femme sauvage pointe une fois de plus son museau au coin des pages... Le thème de la vieille femme détentrice de la sagesse occupait déjà une