L 'ENFANT, être par défi nition innocent et fragile, fascine tant le monde littéraire et cinématographique que l'univers juridique. Nos recherches tendent dès lors, à concentrer le regard sur l'apport mutuel du cinéma et du droit à la thématique de l'enfant. L'enfant, promesse d'avenir, adulte en devenir, suscite une protection adaptée à ses caractéristiques intrinsèques. L'image de l'enfant a alors souvent laissé place, dans les consciences collectives, à une représentation iconique et sacrée de l'enfant. Toutefois, le 7e art a su dépasser cette représentation sage et innocente d'un être vulnérable. Derrière les traits angéliques d'adorables bambins, se profi lent aussi des êtres maléfi ques et pervers envers lesquels la société a un devoir de protection. En cela, le cinéma se veut également le témoin d'une société en souff rance, impuissante au regard d'enfants qui par nature appelaient sa protection. De fait, le cinéma, en portant la fi gure, puis la parole de l'enfant à l'écr