L'anti-jurassic park

En 1984, des chercheurs isolent les tout premiers fragments d'ADN fossile, à partir de momies égyptiennes et d'un animal empaillé. Et se prennent alors à rêver d'ADN de dinosaures. Ce rêve, dont le film Jurassic Park s'est fait l'écho, ne s'est pas réalisé. Mais pour autant, l'ADN fossile a emmené les chercheurs vers d'autres destinations tout aussi passionnantes. Grâce aux ossements, aux sédiments et même aux crottes fossiles, l'ADN ancien permet désormais de remonter le temps et de faire parler ceux qui ne sont plus là. Il livre ses secrets précieux aux historiens, aux paléontologues et aux anthropologues : plusieurs énigmes historiques et scientifiques ont ainsi été récemment résolues. Il aide à comprendre ce qui conduit les espèces vers l'extinction et à anticiper les désastres que pourrait entraîner le réchauffement climatique déjà amorcé. Ou bien encore à démasquer les fabricants d'armes bactériologiques ou à trouver des parades contre certains virus émergents. Autant d'histoires