Au terme de l'été 1935, qu'il a passé dans sa terre natale, le Basilicate - qu'il appellera toujours, en pensant à Horace, « Lucanie » -, Sinisgalli compose le Quaderno di geometria et ses 18 poesie. Il trouve là son ton véritable, détaché des influences de Quasimodo et Ungaretti, comme de l'« hermétisme » commençant.
La réflexion sur la convergence entre poésie et sciences, la curiosité pour les peintres - lui-même dessine -, la méditation sur ce que les progrès techniques changent à la condition humaine, constitueront les axes majeurs d'une recherche nourrie de lectures incessantes, mais revenant toujours aux mêmes grandes références : Léonard, Descartes, Pascal, la Renaissance.
En 1943 paraît dans la prestigieuse collection « Lo Specchio » son plus important livre de poésie, Vidi le Muse (J'ai vu les Muses), qui rassemble tous les poèmes de cette nouvelle période. C'est ce livre qui consacre durablement Sinisgalli comme l'un des poètes les plus importants de l'Italie d'après-gue
Poids345 gr
Date de publication01 février 2007
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché