À la vision des dessins de François Matton, il vient ce sentiment d'une certaine fausse légèreté, un détachement qui n'en est pas : l'élégance peut-être d'une affectation de distance par rapport à tout ce qui effraie, l'amour, la solitude, la mort, la misère, mais tout de même leur présence toujours et partout affrontée. Un trait faussement négligé, là aussi, faussement détaché, qui s'amuse et se joue d'une apparence de maladresse qui cache une extrême élaboration, comme d'une épure parfois.
Date de publication25 novembre 2004
Marque EditorialePOL
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché