Jusqu'à la fin du siècle dernier, les économistes ont ignoré l'influence que le crédit, sous ses deux faces, exerçait sur les comportements d'épargne des ménages. Le crédit permet en effet, dans un premier temps, de moins épargner pour acquérir des biens durables tels que le logement ; dans un second temps cependant, les remboursements liés au passif accumulé viennent au contraire gonfler l'épargne. Cet « oubli » a encore de nombreuses conséquences dont la principale est de beaucoup limiter les capacités de prévision de la consommation et de l'investissement, pourtant les principaux moteurs de la croissance.C'est aux banques centrales, en Europe et ailleurs, d'orchestrer les travaux nécessaires à la mise en parallèle des données indispensables pour améliorer les performances prédictives des modèles et pouvoir ainsi traiter en amont les risques de crises comparables à celle des subprimes en 2008.
Date de publication15 octobre 2016
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché
DistributeurUNION DISTRIBUTION - UD
Marque EditorialePUF
Nombre de pages352
Livre de pocheOui
Notes bibliographiques
Professeur des universités, André Babeau a dirigé le Credoc de 1978 à 1984, puis le Centre de recherche sur l'épargne et le patrimoine de 1984 à 2003. Il a présidé de 1998 à 2001 le Comité consultatif