Au Moyen Âge, l’étude des plantes n’a pas d’autonomie. Elle est envisagée dans différents contextes, que ce soit selon une approche philosophique, qui consiste à les situer dans l’échelle de la Création, ou dans une démarche plus utilitaire, en lien notamment avec la médecine ou l’alimentation. Les encyclopédies du XIIIᵉ siècle ou le De vegetabilibus d’Albert le Grand sont révélateurs de ces différents regards portés sur la flore. Or, à la fin du Moyen Âge, la réflexion sur le végétatif est délaissée, l’attention étant de plus en plus portée sur les caractères propres des espèces végétales. Dans les herbiers, le besoin d’identifier les plantes décrites par les sources compilées nécessite de s’intéresser aux spécimens. Les dictionnaires de synonymes, les manuels d’agronomie, les traités d’apothicaires et de diététiques, ou les encyclopédies qui reprennent les Problèmes d’Aristote, témoignent d’une certaine spécialisation du discours sur la plante, alors que dans l’iconographie les dessi
Date de publication24 janvier 2024
Poids600 gr
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché