Un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images (600 photographies), où flottent les doux souvenirs des jours heureux, mais également un roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.
Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d’un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu’il affectionnait au temps où la bagnole n’avait pas encore piqué la place aux piétons.