Nous aspirons à un nouveau rapport avec la nature. Qui ne serait plus celui de la seule maîtrise, inaugurée par les temps modernes, où l'homme se croyait tous les droits, « maître et possesseur du monde » (Descartes). On parle de « nouveau contrat » (Michel Serres), de « nouvelle alliance » (Prigogine). Bien des scientifiques et des philosophes commencent donc de s'y employer. La théologie, dans la présente série « Dieu pour penser », aurait-elle sa place en cette recherche commune : « Dieu pour penser le cosmos » ? L'hypothèse est que, à condition d'être entièrement revisité, le vieux mot de « création » peut réserver à quiconque d'étonnantes surprises. L'idée de Dieu, mais pourvu que son sort ne soit plus lié aux concepts de causalité et d'explication, voudrait suggérer ici qu'une transcendance (quelle qu'elle soit) peut paradoxalement aider à sauver et à respecter l'immanence. Et une immanence heureuse. L'homme est un être qui a éminemment besoin d'un lieu et d'un espace où il trouv
Date de publication05 octobre 1994
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché