En septembre 2015 éclate le plus grand scandale de l'histoire de l'industrie automobile : le "dieselgate". L'Agence américaine de protection de l'environnement révèle que Volkswagen truque depuis 2009 les résultats des émissions polluantes de certains de ses moteurs lors des tests d'homologation.
Karima Delli, députée écologiste au Parlement européen, se mobilise immédiatement sur ce dossier. Suspectant que d'autres marques seraient coupables de fraudes analogues, il lui apparaît qu'une enquête approfondie au niveau européen est nécessaire. Les constructeurs quant à eux, comme les États d'ailleurs — soucieux de préserver les fleurons de leurs industries nationales —, souhaitent avant tout que le silence retombe au plus vite sur cette affaire. Grâce au soutien de certains collègues et au large succès remporté par une pétition citoyenne dont elle est à l'initiative, la députée obtient la création d'une commission d'enquête parlementaire dont les révélations seront fracassant