« C’est une nuit dans un musée vide que je m’apprêtais à passer devant l’Acropole. Nous avons tous dérobé quelque chose à la Grèce : ses idées, à partir desquelles nous avons forgé nos racines occidentales. Les marbres du Parthénon, arrachés à la pioche. Dans ce vol collectif, je ne suis qu’un imposteur parmi d’autres : je ne suis pas grecque, je ne parle pas le grec moderne, et pourtant j’ai bâti ma vie et mon écriture sur ce vol. »
Cette contemplation des vestiges n’appelle pas la mélancolie, mais au contraire libère une énergie. Ses mots émus, ses justes accès d’indignation, donnent un ton à son livre. Et un charme à cette nuit unique. Étienne de Montety, Le Figaro littéraire.
Ce qui