NOUVELLES PERSPECTIVES
La publication par Henri de Lubac de Surnaturel en 1946, en accusant l'ensemble des thomistes d'infidélité à Thomas d'Aquin sur la question des rapports entre nature et grâce, déclencha une controverse célèbre. Sa démonstration donna ensuite l'impression de s'imposer. Depuis le début du XXIe siècle pourtant, plusieurs études tentent de réhabiliter l'interprétation prédominante depuis Cajetan.
Pour reprendre le problème, la seule méthode était une lecture intégrale de l'oeuvre thomasienne. Celle-ci permet d'établir que, pour Thomas, la capacité naturelle à la grâce de l'homme n'est pas une puissance obédientielle, et qu'il y a un appétit naturel et inné de l'intellect pour la vision de l'essence divine. Par conséquent, aucune autre fin ultime ou béatitude n'est envisageable en dehors de cette vision. Elle reste cependant gratuite du fait qu'elle est inaccessible aux facultés naturelles.
Par-delà la polémique, il s'agit de voir comment s'articulent les relations
CollectionFormation - Théologie
Nombre de pages800
Marque EditorialePAROLE SILENCE
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché