Ada est une danseuse. Elle a passé sa vie à rechercher la grâce, la précision du geste. Lorsqu’elle met au monde Daria, rien ne l’avait préparée à devenir la mère de cette enfant sévèrement handicapée qui jamais ne pourra voir ni marcher. Elle commence alors à écrire et penser cet amour hors du commun qui la lie à sa fille. À raconter Daria. Celle-ci devient progressivement « D’aria », « d’air », si légère qu’on pourrait la croire étrangère à la force de gravité. Une dizaine d’années plus tard, Ada découvre qu’elle-même est malade. Qu’elle ne survivra peut-être pas à sa fille. Et tandis qu’elle doit se soigner, que les maux de l’une deviennent les maux de l’autre,