Par le nom de Cappadociens, on désigne trois hommes unis par la famille et par l'amitié, deux frères : Basile de Césarée et Grégoire de Nysse et leur ami commun : Grégoire de Nazianze. Leurs différences n'en sont pas moins importantes : pasteur infatigable, personnalité exceptionnelle, saint Basile (330?379) a marqué le monde oriental, tant par la liturgie qui lui doit son nom, par sa correspondance (que nous présente ici Benoît Gain), par l'implantation du monachisme en Cappadoce (voir l'article de Vincent Desprez) que par la vigueur de sa pensée qui a infléchi le Concile de Constantinople de 381 et dont on trouve encore des échos dans la définition de l'icône, au Concile de Nicée II, en 787. A la différence de son ami, saint Grégoire de Nazianze (330?390) est peu sensible à l'activité ecclésiastique qu'il subit parfois avec souffrance. Il est essentiellement rhéteur, théologien, poète, comme saint Grégoire de Nysse (335?394) qui finit par se consacre
DistributeurHACHETTE LIVRE
Forme de produitLivre broché / livre de poche broché