C'est avec la promesse de soigner les grands maux du Brésil, la violence et la corruption, que Jair Bolsonaro, ouvertement misogyne, raciste, homophobe et nostalgique de la dictature, a réussi à séduire les Brésiliens en 2018. Un vent de dégagisme l'a porté à la tête de la première puissance économique d'Amérique latine. Depuis, le « Trump des Tropiques », soutenu par les pro-armes, les évangéliques et les grands propriétaires terriens, a multiplié les provocations jusqu'à pulvériser les usages de la diplomatie.
Malgré la gestion désastreuse de la crise sanitaire liée à l'épidémie de la Covid-19, des inégalités aggravées par une économie qui patine, un chômage qui grimpe, l'escalade de la déforestation, sa popularité ne faiblit pas. Quel est donc le mystère Bolsonaro ? Quels sont ses échecs et ses réussites ? Qui parvient à l'influencer, ses fils ou les militaires ?
Des réformes ont été lancées, mais le risque d'une nouvelle récession, la seconde en cinq ans, e