Le 6 novembre 2004, neuf soldats français sont tués et trente-cinq blessés par un bombardement d’avion de chasse à Bouaké, en Côte d’Ivoire. Ces Français étaient venus pour une mission de maintien de la paix en renfort de l’ONU.
Au printemps 2021, à Paris, leurs assassins sont jugés. Les pilotes mercenaires, biélorusses et ivoiriens, ne sont pas là. Pas de complices, pas de responsables, pas de commanditaire identifié. Juste les noms des exécutants. Le principal suspect et plusieurs complices présumés ont pourtant été arrêtés au Togo dix jours après les faits, mis à la disposition de la France, qui ne les a pas interrogés, qui les a laissés filer. Et ils ont été exfiltrés.
Emmanuel Leclère enquête sur cette affaire depuis vingt ans. Il s’est plong&eac