L'animal est au coeur de la société égyptienne, reflet des forces créatrices et organisatrices du monde : présent dans l'écriture, les peintures des tombes, la sculpture monumentale, les hiéroglyphes. Tantôt auxiliaire précieux, comme le boeuf, tantôt prédateur, comme le lion ou le crocodile, il est omniprésent. Comme Décors d'Islam l'an passé, Bestiaire égyptien s'organise autour d'une iconographie exceptionnelle, due à Jacques Livet : photographe, il réunit ici ses photographies et celles de quelques confrères. Le texte de Philippe Germond, permet de comprendre chacune d'elles, et de pénétrer au coeur de la société de l'Egypte antique.
Ces images réservent bien des surprises. Au fil du temps, la faune a évolué, de même que l'attitude de l'homme à son égard. Certaines espèces ont fait l'objet de tentatives de domestication, abandonnées à des époques postérieures. C'est ainsi que différentes scènes montrent le gavage d'hyènes, ou encore grues et pélicans