Djalal al-din Roumi, né à Balkh (Afghanistan actuel) en 1207, la famille s’installa à Konya où Roumi mourut en 1273. Sa tombe y est visitée comme lieu de pèlerinage. Il s’instruisit auprès de son père, grand philosophe iranien, et d’un disciple de celui-ci. Après la mort du père, il rencontre un derviche nommé Shams de Tabriz. Sous l’ardente inspiration de celui-ci, il se métamorphosa et abandonna les cours pour s’adonner à la danse et aux tournoiements. Le départ de Shams en 1247 fit de lui un poète magnifique. Durant les trente dernières années de sa vie, il réalisa ainsi ses grands ouvrages. Son Masnavi (26000 distiques) est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature mystique de tous les temps. Son recueil de poèmes, recueil qui porte le nom de Shams, Divan-é Shams-é Tabrizi, chante l’identification du poète à l’être aimé, auquel il est uni, duquel il est séparé. On lui doit aussi un recueil de quatrains (