Avec " Adieu, rêve américain ", deux vieux amis, Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, revisitent les lieux d'aventure de leur jeunesse, dans un " wild west " encore semblable à sa légende. C'était en 1965-66, une époque où le franchissement de " nouvelles frontières " ouvrant sur " la grande société " dont seraient bannis racisme et pauvreté paraissait une utopie réalisable.
Travaux de cow boy au Dugout Ranch en Utah pour Jean-Claude Mézières, enseignement à l'université d'Etat pour Pierre Christin, chevauchées en commun dans des paysages immenses, un film en commun lui aussi ? sur la communauté noire de Salt Lake City. Autant de souvenirs évoquant une Amérique à la fois idéale et illusoire qui paraissait sortie des westerns de John Ford, des comédies de Frank Capra ou des illustrations de Norman Rockwell.
Retour en France. C'est bientôt le début de Valérian, toujours en commun pour les deux amis. Mais, pour Jean-Claude Mézières, la fidélité à l'Ouest le ramène régulièrement sur