" Comment retrouver la violence surprenante de la première vision innocente de la Cappadoce si ce n'est en la singularisant et en l'insérant dans le cadre insolite de mon expérience barcelonaise de Gaudí? Comment exprimer le double effet de dévastation et d'exaltation de mon séjour dans la Cité des Morts sans avoir recours à l'illumination vécue lors de mes lectures de saint Jean de la Croix? Comment reconstituer l'aura de légèreté, d'harmonie et de beauté des joutes turques sans passer par une réélaboration conforme au vers copulatif de Góngora, et par une implication personnelle, à la façon de leurs jeunes combattants vaillants et nus, dans un étroit corps à corps avec les mots?
" Les six textes qui constituent A la recherche de Gaudí en Cappadoce aspirent à cette vision singulière de la littérature qui accorde les différences et concilie les oppositions. Tous n'atteignent pas cependant cet objectif: " Les derviches tourneurs " et " La ville-palimpseste " sont plus proc